Une journée de récupération
Samedi au boulot, lundi à vélo. Cela pourrait faire un nouveau slogan. J’avais une trace toute prête pour aller chercher des nouvelles tuiles #statshunters dans l’est de l’Île de France mais les prévisions météo n’étaient pas glorieuses. Vent et pluie, froid aussi, tout cela ne fait jamais un bon mélange. D’un autre côté il est parfois bon de se confronter aux éléments et l’adage ne dit-il pas qu’il n’y a pas de mauvais temps juste un mauvais équipement ?
Au pied des chaussettes étanches et épaisses, presque en texture néoprène mais plus légères. Chaussures Shimano MV7. Je pars pour du gravel bien bien gras vues les dernières pluies, leurs semelles avec de belles sculptures pourraient bien être un atout. Et bien sûr elles sont étanches.
Sur les fesses et les jambes c’est 100% D4, Un cuissard court, un pantalon de la gamme chasse et un pantalon de pluie qui recouvre aussi les chaussures. Vraiment rien à redire.
Sur le torse j’ai un t-shirt manches longues et col roulé de Uniqlo, leur gamme thermique heattech-je-sais-pas-quoi. Très moulant (avec mon corps de Buddha, c’est parfait) mais vraiment chaud. Je l’ai aussi en col normal et je les adore. Par dessus une veste de randonnée D4. Elle a trois ans (pas trouvée sur le site) et l’étanchéité n’est plus parfaite mais elle coupe toujours très bien le vent. Je pense que le t-shirt est au moins aussi humide de pluie que de sueur mais je suis bien.
Tour de cou, casquette (D4), lunettes (D4) et capuche de la veste, la tête est à l’abri.
Enfin sur les mains des gants D4 (billet non sponsorisé pourtant) et par dessus des gants de ménage type mappa. Franchement cette astuce fonctionne à merveille même si cela n’est pas respirant et donc les mains sont un peu humide de transpiration, je n’ai pas du tout froid.
Dernier accessoire, la pochette transparente Triban protège le téléphone des averses tout en conservant le côté tactile. D’ailleurs, j’ai aussi une application, Touch Protector, qui permet de presque complètement bloquer le tactile du téléphone et ça peut sauver la vie parfois (parce que les trucs qui se cliquent tout seul sans rien demander pendant que tu pédales, non).
Alors départ direction Cesson et directement le ton est donné par une grande averse. Motive toi, motive toi. Déjà je n’ai pas froid. Impossible de faire des photos – housse du téléphone, gants, pluie – mais j’adore traverser des forêts détrempées et des champs boueux et (très) glissants, rouler dans les flaques d’eau et pester contre le vent dans les montées (l’allée royale vent de face, pas sympa).
Bref j’étais bien jusqu’au kilomètre 66 où mon câble de dérailleur a cassé. Aie… Alors le gravel boueux c’est sympa mais en 50×11 c’est la misère !
J’ai tenté un bricolage pour gagner quelques plateaux mais peine perdue il m’a fallut abandonner.

Direction non sans mal vers la gare la plus proche et retour en RER, heureux d’habiter une région bien desservie en transport en commun, en hop #MonVéloDansLeTrain (très sale).


Bon 1h30 plus tard je galère sur le quai du RER avec des trains annulés mais je peux rentrer chez moi, c’est pas si pire.
J’ai quand même attrapé quelques tuiles supplémentaires et franchement, même si je visais aussi la zone grise au-dessus, j’ai passé une bonne journée.

Nettoyage de tout ça (les voitures ça sert à avoir des stations de lavage partout, non ?), réparation et #velotaf demain.
Edit : détour pour nettoyer Libellule et, littéralement à 10 mètres de chez moi : @pschtt est passé par là…

Ceci ne gâchera pas ma journée #LeVeloRendHeureux