Ça monte et ça descend

J’ai une journée de retard dans mes histoires. Donc après la nuit torride, je me promène un peu dans Vaals et je pousse 5 km plus loin à Aix-la-Chapelle (Aachen, quelle idée de traduire tous les noms de ville on s’y perd), cité de Charlemagne, à la quête d’un petit déjeuner. C’est amusant comme depuis le début de ce voyage je passe des frontières tout le temps sans rien voir. Me voici donc pour quelques heures en Allemagne. Les 200 km de la veille se ressentent, pas de zèle, j’y vais tranquillement.

je trouve assez rapidement une boulangerie en centre ville et je choisi une place au soleil, j’ai encore besoin de me réchauffer un peu (psychologiquement surtout 😊).

Petit tour à pieds en ville mais l’heure tourne, j’ai du chemin à faire. Franchement c’est mignon, je suis déçu de ne pas avoir vu l’intérieur de la cathédrale (messe en cours), ni un château royal (rasé), mais le centre ville est petit.

Retour sur les routes hollandaises et quelques badges à attraper en allant jusqu’à Liège. Des badges de côtes, évidemment. J’attaque la première fièrement et au deuxième virage la pente augmente à 10% et je m’arrête, pas de jus.

Je me penche sur Komoot cherchant une alternative et je me fais déposer par un couple de sexagénaire sur des vélos de ville non électriques qui montent ça comme qui rigole. Vexé. C’est dans la tête. Je repars !

Et je n’ai pas regretté ! Quels paysages, quelle route ! Ça grimpe, oui, mais de si belles descentes aussi. Sur route, sur terre, y’a pas

Je la fait courte, il est trop tard pour être bavard, le reste du chemin sur Liège ne sera qu’un long passage le long de la Meuse, chargée de péniches mais totalement dénuée de charme, pour finir dans une brasserie locale et une chambre d’hôte… En haut de la ville, évidemment !