BRM 200 Gravel des Pommes de terre salées

Je participais aujourd’hui au BRM 200 Gravel des Pommes De Terre Salées organisé par le Vélo Club de Neuilly. C’était l’occasion de faire mon premier avec un club, de valider un 200 pour le mois de mai pour et d’aller voir la mer. Départ de Neuilly prévu vers 6h et arrivée au Treport le soir. À faire en 13h30 max pour valider le BRM.

Le départ étant très matinal, je décide de dormir sur place la veille. Ceci me permettra de voir le départ le soir du 400 km et finalement de profiter du départ à 5h du 300 km pour partir plus tôt.

L’ambiance est feutrée aussi bien le soir que le matin et, après avoir admiré le couché de soleil, je passe une très bonne nuit seul dans mon petit vestiaire d’arbitres.

Étonnamment pas de difficulté pour le réveil à 4h et c’est parti pour profiter du levé de soleil sur Paris et la Seine. Pour ça on grimpe la colline d’Argenteuil, première difficulté de la sortie.

Je dis première car le niveau de la trace est ardu ! J’ai voulu du , j’en ai, et du poilu ! Chemin à travers champs très boueux, passages ultra étroits avec de très hautes herbes détrempées par la rosée (et donc pieds, jambes, corps trempés également), orties partout (j’ai toujours les jambes qui piquent), ornières très (très) profondes, flaques d’eau avec niveau au-dessus des chaussures (et re pieds trempés), grosses montées bien raides avec juste de la boue partout, ou des gros cailloux, descentes à l’avenant, arbres au milieu de la piste, etc, etc, etc.

Évidemment dans tout cela de nombreux moments de joie. Les paysages sont splendides, on traverse des villages superbes (il faudra retourner à Gerberoy) , on croise plein de bestioles dont des lièvres qui courent dans tous les sens, des perdrix, faisans, rapaces ou ce chevreuil planqué dans les herbes, des haltes cyclistes 5 étoiles (mattez le distributeur et le choix) ou quand même de grosses descentes sur du bitume, j’adore mais j’ai bien failli rater une épingle, saletés de frein.

Bref je suis à ma place mais clairement en galère. C’est vraiment très dur, le D+ est bien là, je n’ai pas vraiment les jambes (les 5 jours d’arsouille du week-end dernier n’y sont pas pour rien), j’ai les pieds trempés, mais il fait super beau. Je ne ferai certainement pas le temps que je voulais mais je m’amuse beaucoup.

Je ne ferai pas le temps ai-je dit ? Ah ben en fait c’est sûr et je ne vais même pas rallier l’arrivée en fait ! Pas tant que mon physique lâche mais plutôt que craque – premier degré.

Gros plan sur un cadre de vélo cassé en deux au niveau di tube diagonal

Hé oui… Cadre cassé 😭 C’est à la fois une grosse déception mais aussi un peu prévisible depuis mon accident. Il fallait que je répare, on m’a dit de ne pas m’inquiéter car cela restait solide, mais pas au point de se prendre ce que je me prends depuis ce matin. C’est de ma faute, c’est ainsi.

Sauf que je me retrouve au milieu de la pampa. Je bricole, je teste, c’est roulant mais c’est du chewing-gum et je crains la rupture totale du cadre. Tant pis, 15 km à faire jusqu’à la gare, go pédaler tout doucement.

Et aussi go tenter sa chance. Je surveille tous les véhicules qui me double et soudain un gros utilitaire. Je fais signe, pouce tendu. Il s’arrête ! Je montre, j’explique, est-ce que vous pouvez me rapprocher ? Mieux il peut me déposer à la gare !!!! C’est bonheur de tomber sur un tri athlète qui justement sort son vélo de révision. Du premier coup, quel bol monumental (merci mon petit mouton fétiche !). Merci Sylvain et son adorable et bavard passager.

Quelques minutes plus tard me voici devant la gare, plus que 2h d’attente (et rédaction de ce billet), retour à Paris et RER et fin de l’aventure.

Ainsi se termine ce BRM incomplet , 147 km et 1800m D+. Retrouvez la trace ici.

C’est quoi la prochaine sortie ? Ah oui, le en juin, il va me falloir rapidement une réparation !!!