Été 2024 Jour 1
C’est bien beau de fanfaronner en haut du Ventoux, mais ce ne fut pas un long fleuve tranquille ! Première étape, rallier Bédoin depuis Nîmes. Le temps de se réveiller un peu et je décolle vers 6h30 de la gare en suivant les voies et en admirant le lever de soleil.
Rien n’est ouvert et je traverse une campagne et des villages endormis jusqu’à une boulangerie. 7h00, première pause.


Toujours face au soleil, les kilomètres avancent doucement. Je dois en faire 100 jusqu’à Bédoin et je vais aussi faire un peu de tourisme.

Première étape Avignon. Cela fait quelques années que je regarde cette ville de loin depuis le viaduc du TGV. Vue de l’extérieur, la cité des Papes est impressionnante, le fameux pont beaucoup moins.



Le centre ville est dense et je prends le temps de faire une géocache, la base du tourisme. Cela doit être invivable pendant le festival mais j’ai bien envie d’y revenir un week-end, peut-être assez tôt pour voir l’expo Misstic.
10h30, la route se poursuit vers Carpentras. Ce nom résonne dans ma tête et j’ai l’impression d’oublier quelque chose… J’ai bien à l’esprit le fait d’hiver qui a tristement fait sonner pour la première fois le nom de cette ville il y a 25 ans, mais ce n’est pas ça.
En y arrivant, mais bien sûr ! C215 s’est installé récemment dans la ville, une rétrospective lui est consacrée et de nombreux graphes ont fleurit. Je prends donc le temps d’en débusquer quelques uns. Un rapide échange avec un artisan me confirme tout le bien que les gens pensent de cet artiste, c’est chouette.








12h30 c’est pas tout mais j’ai encore du chemin et j’arrive enfin à Bédoin vers 14h. Cette ville est une mini Mecque du cyclisme de Raymond – sans offense. Il y a des deux roues et du lycra à tous les carrefours, des boutiques souvenirs, des magasins de vélos, on sent bien que le Ventoux est un business aussi.
Je prends un sandwich au supermarché du coin et je sens le coup de barre. Est-ce bien raisonnable tout ça ? Il fait 35°C d’après la météo, j’ai déjà 100 km dans les pattes. Petite sieste improvisée derrière l’église, on réfléchi mieux reposé.

« petite » sieste d’1h30 donc, j’en avais besoin. Je change la trace, j’imaginais grimper par les Graviers Blancs, ce sera finalement la route où j’espère avoir de l’ombre.
16h30 je commence l’ascension. Avec ma fatigue et mon gros vélo bien chargé, je me dis que vers 20h je devrai être en haut.
Vraiment ?