Tourmagne Jour 9
Et dernier vrai jour de vélo… Il fallait bien finir et encore une journée splendide. Autant j’ai pu râler les premiers jours sur la pluie, autant vraiment depuis 5 jours je me gave de soleil, même s’il pèle le matin 😁
À vrai dire je ne sais pas trop quoi raconter, les journées se ressemblent, positivement. Les paysages sont beaux, la trace est belle, et ça ne fait que grimper.
Même les routes, j’ai l’impression de passer après le Tour de France tellement souvent elles sont en bon état..
Et comme c’était le dernier jour j’ai pris mon temps pour chaque paysage.
Avouez que ça donne envie…
L’arrivée sur Murat est surprenante avec cette immense statue qui domine la ville et à sa sortie ce grand château
Murat était un clin d’œil pour une chère amie et aussi le début de la première difficulté de la journée. Le col de Pras de Bouc est annoncé en bas, ce qui motive.
Mais y’a un piège : la trace ne va pas à ce col, il faut prendre la première à droite et monter la petite route dans la forêt. Ça ne fera que le Xieme demi tour du voyage 😁
Et encore une fois la route est à tomber.
À tomber c’est d’ailleurs le bon mot. Ma roue avant se dégonfle (j’ai remis de l’air depuis 3 jours et encore ce matin), et après m’être écarté sur le bas côté pour laisser passer une voiture, j’ai mal jugé la hauteur du bitume sur lequel j’ai rebondi et suis tombé sans arriver à déclipser. Boum, comme un idiot. J’ai fait peur à la personne qui conduisait la voiture qui a fait marche arrière pour s’enquérir de mon état. À part ridicule, tout allait bien. J’ai remis un peu d’air mais il faudra gérer cela à un moment, la fuite accélère.
J’arrive au sommet du col de Moléde et, zou, descente. Je kiffe toujours autant mais avec un pneu avant mou (et un frein arrière approximatif) c’est un peu chaud. De toutes façons, la descente passe trop vite et je me retrouve au croisement de la trace et de la route de Pras de Bouc, et ce col est un badge #statshunters. Hop, à droite pour grimper 4 km de plus, on ne se refait pas 😁
Avec mon pneu tout mou c’est pas genial, petite pause gonflage et ça repart. Au sommet pas de trace du Manneken Pis mais je colle mes stickers, content d’être là (et le petit mouton aussi !)
Pause au bistrot tarif restaurant d’altitude en pleine saison et c’est parti pour la réparation. Juste ce petit truc là, ça casse les pieds.



La vue est belle sur le Plomb du Cantal. Il y a un badge également là haut. Il attendra. Rapide (yeah !) descente et retour sur la trace. Je n’ai aucune idée de ce qu’il me reste à faire, je suis juste bien.


Cette partie a des passages assez techniques, en montée (évidemment) avec des chemins faits de gros cailloux glissants. Il faut garder assez d’énergie pour accélérer sinon le risque de chute est important. Mais quelle vue au sommet !

Et ensuite la « descente » vers Saint Flour. Guillemets car évidemment il y aura des montées. J’ai particulièrement apprécié la présence de très nombreux rapaces que je ne sais pas identifier, mais superbe moment.
Et la carte postale du chat avec la vache dans le champs ? Faite 😉
Et celle du troupeau de vache ? Pareil 😁
Ça se termine doucement. Encore un château magnifique en passant.



Et c’est la longue montée vers le haut de Saint Flour. Je loge à l’hôtel ce soir, ça pique par rapport aux tarifs des campings mais il va encore geler cette nuit, ce serait bien de ne pas être trop malade lundi au boulot (coucou les collègues qui passeraient par là 😉)
Finalement je n’arrive pas à finir cette note comme je n’ai pas envie de finir ce voyage, hélas, sans en atteindre la fin.
Aller, encore trois jours de vacances, il faut encore profiter. Finalement il y avait de quoi écrire sur cette journée ☺️
(article d’origine avec beaucoup de photos : Tourmagne Jour 9)
@suricat les rapaces, pour l'échancrure dans la queue je dirais des Milans ( p.e. noir )
Réponse à distance
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Ça m’a frustré tour le voyage de voir autant de rapaces sans les identifier… Merci !